

Bien-Être & Sérénité
Marie Montinet
06 21 65 97 60
Fermeture Annuelle 2023
du samedi 12 août au mercredi 6 septembre
Thérapie Psychocorporelle - Hypnothérapie Ericksonienne, Relaxothérapie
Massages Californien, Ayurvédique, Réflexologie Plantaire Thaïe
Soins Energétiques LaHoChi,
Access Bars, Facelift (Lifting Facial), Body Process Mtvss (Processus Moléculaires)
Access Correcting Vision, Lumino-Chromo-Hypnothérapie
(Concept Psio par lumière pulsée colorisée et musicothérapie, Hypnothérapie (1 ou 2 voix))
Un chemin incontournable vers plus de Bien-Être
Le Tilleul
(magnifique texte pris sur le site Originalité d'
Il y avait une fois, à la lisière d’une forêt, plusieurs arbres rassemblés qui avaient engagé une conversation sur ce qu’ils aimaient le plus au monde.
Un jeune bouleau élancé et argenté était parmi eux, il se balançait continuellement et chantait : « le printemps, le printemps ! ».
Un vieux chêne tout noueux murmura : « c’est l’orage que j’aime le plus ! Je peux me battre avec lui ! L’orage, croyez-moi, c’est notre maître à tous ».
Un jeune mélèze dit que c’était les étoiles qu’il préférait et un hêtre célébra en chuchotant les secrets de la nuit.
Au milieu d’eux s’élevait un tilleul. Tous le regardaient étendre généreusement ses branches et écouter
les abeille qui bourdonnaient parmi ses fleurs
et ses feuilles en forme de cœur.
Moi, celui que j’aime le plus, c’est l’homme » dit le tilleul.
« L’homme ? » cria le hêtre, « frère tilleul, ça je ne le comprends pas !»
« L’homme ! » Dit le mélèze en s’adressant au sapin.»
« Pas possible, grommela le chêne, comment peut-on préférer l’homme ? »
Tous les arbres se détournèrent du tilleul qui cessa
de parler et se remit à écouter les abeilles. Le tilleul
se disait : « Ils ne me comprennent pas, ce doit être
quelque chose en moi qui me lie aux êtres humains ;
je vais aller vers eux ! ».
Et, dans la nuit, il quitta la forêt, traversa champs et
prairies et parvint au village où il perçut des lumières
et des voix d’hommes.
Il s’installa sur une place libre où il enfonça ses racines,
et il attendit.
Le matin vinrent des enfants du village qui chantaient et qui sautaient ; quand ils virent le tilleul, ils crièrent « Là ! Jouons là ! » et ils formèrent une ronde fantastique autour de l’arbre.
Demain, cher tilleul, demain nous reviendrons ! » Crièrent-ils, puis ils rentrèrent en courant à la maison.
Vers midi, des jeunes gens et des jeunes filles revinrent des champs, et ils se reposèrent à l’ombre de l’arbre ;
« ici, nous avons un splendide espace pour danser, juste sous le tilleul. Nous nous réunirons ici chaque jour de fête, et nous nous amuserons bien » dirent-ils ; et ils commencèrent à chanter. Le Tilleul les entendai encore a alors qu’ils étaient déjà loin.
Une vieille maman arriva avec une corbeille dans les bras :« Mais…tu fleuris déjà, tilleul ! Demain je viendrai cueillir quelques fleurs, ça fera une bonne tisane pour l’hiver ».
Le soir, arriva un voyageur ; c’était un poète, et
il comprenait les tilleuls : « ah, si nous étions
comme toi, cher tilleul… » dit-il, alors qu’il se
reposait sous son feuillage ; « pleins de douceur
et de générosité : tes feuilles en forme de cœur
soulagent et guérissent toujours » et il se mit
une feuille de tilleul à la bouche.
Maintenant, je sais ce que j’ai en commun avec
les hommes » sentit le tilleul, « c’est le cœur ! ».
Et ses feuilles bruissaient de joie et d’allégresse,
et il chanta et étendit silencieusement ses branches
au-dessus du voyageur qui sommeillait sous
ses feuilles.
Les tilleuls sont les amis des hommes ; dans les villages, sur les vieilles places de marché, dans les rues et les jardins, ils cherchent à s’en approcher. Et en retour, l’homme cherche le tilleul quand il veut partager des choses importantes avec les autres ou quand son cœur le pousse à chercher un ami silencieux, s’il veut rêver, ou faire des vers.



